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Chronique du combat de Lessines, 14 Juin 1815, pendant la campagne de belgique 1815

Le général d’erlon avec deux divisions d’infanterie et d’une de cavalerie se porte sur la ville de lessines, dès l’aube.

A 09h00 les divisions françaises engagent le combat et se déploient. Elles manoeuvrent pour se mette en position face au village de Lessines empruntant le chemin de Wannebeck. Les batteries britanniques alignées sur le front sud de Lessines manoeuvrent afin de suivre le mouvement et conserver un feu meurtrier. Protégé des haies et autres murets, les français mènent l'assaut.

L’empereur s’est porté en personne, avec sa garde au secours du comte d’erlon

Les grenadiers à cheval arrivent et se déploient à gauche de l'infanterie amenant un support inattendu et puissant contre les faubourgs de Lessines. Sous les yeux de l'empereur, la division Donzelot monte à l'assaut baïonnettes croisées et s'empare des faubourgs. La deuxième brigade échoue quant à elle dans son assaut contre le pont.

Côté Anglais les divisions Picton et Lambert couvrent le sud. Le général Hill qui vient de traverser le pont déploie son infanterie à l'ouest du village quand survient la cavalerie de jacquinot qui dans un élan irrésistible pénètre les lignes britanniques y jetant le trouble pour quelques heures. Il faut le flegme et la ténacité des rifles pour stopper définitivement cette charge.

Alors que les troupes britanniques continuent d'affluer d'Ollignies, le comte d’erlon se voie renforcer par deux divisions de la garde à pied puis par la division Lebrun commandée par le maréchal Ney.

Les troupes du comte d'erlon se reforment et la garde à pied manœuvre pour tenter de prendre de flanc les batteries anglaises disposées sur le front sud de Ath. Alors que la division Friant arrive sur le champ de bataille, l'union brigade, la cavalerie lourde belge et la cavalerie de la garde se déploient sur le flanc des troupes françaises dans le dos des brigades de Ney et menacent de tourner l'armée.

Guyot décide de supprimer la menace et se lance au triple galop. Malheureusement et malgré un combat violent il est ramené en bon ordre. Les deux brigades anglaises poursuivent leur charge et il faut toute la détermination des escadrons de service et des ADC impériaux présents pour repousser cette charge. L’empereur n’a jamais été en danger.

C'est le moment choisit par les hommes du 95th foot, en parti décimés lors du combat d'Ath pour reprendre le terrain perdu. Au détour du faubourg les 500 hommes tombent sur le comte d'erlon qui tente de regrouper l'infanterie légère de Donzelot. Son cheval est abattu et, capturé il est emmené dans les ligne britanniques à la barbe des hommes du 15ème régiment léger.

Au même moment, les deux brigades de la Garde Impériale qui à l'est continuent leur progression vers Lessines, les hanovriens perdent pied, le général Lambert blessé à mort succombe alors qu'il tente de les rallier. La jeune garde suit le mouvement et pousse devant elle les batteries de la royal Horse tétanisées devant ses assauts.

Les anglais redoublent leurs efforts et s'installent dans les faubourgs la cavalerie belge tient la dernière brigade de Ney en respect sur la route, formée en carré sur la N57 et qui subit le tir des 5 batteries à cheval amenées par Lord Uxbridge.

Le maréchal Ney galope à tout va et ramène les brigades de Quiot à l'assaut. Incapables de reprendre le faubourg ouest, ils mènent une charge extrêmement violente dans la direction du pont et s'empare enfin du sud du village. Lambert et Picton sont alors coupés du reste de l'armée, leurs trains sont détruits. La situation pour ces deux divisions est critique.

Les grenadiers à cheval tentent de dégager l'aile gauche française, Uxbride échappe de peu à la capture mais se réfugie derrière le mur qu'offre la Household Brigade. Une bonne partie des troupes anglaises a franchit le pont. Les divisions d'Orange se sont déployées à l'ouest du village flanquées par une nombreuse cavalerie ; mais les français s'avancent près du pont, la garde à pied se reforme prête à fondre sur Lessines et on annonce l'arrivée du corps de cavalerie lourde du comte de valmy et de 2 divisions d'infanterie française sur la route de Ronse et le corps de cavalerie lourde du comte Milhaud arrive par le sud du champ de bataille.

Les grenadiers à cheval chargent les batteries de réserve d’Uxbridge, continuent malgré un feu d’enfer, les sabrent sur leurs pièces, 2 batteries sont prises et le général Frazer qui les commande est tué.

A Lessines, la division Quiot se place au débouché du pont pour empêcher les dernières troupes anglaises de traverser. Wellington est coupé du reste de son armée car il est encore sur la rive est. Morand se repositionne derrière Lessines et déploie une garnison dans le premier bloc de Lessines derrière le général Quiot. Le général Duhesme charge les batteries anglaises de la réserve de l’armée, obligeant une partie à fuir et sabrant 2 d’entre elles. Le général Friant se déploie tranquillement devant La brigade Picton avancée alors que se dessine un mouvement d’encerclement de ces écossais. Le comte Milhaud rejoint le centre français face à Uxbridge.

La cavalerie légère anglaise se positionne face aux grenadiers à cheval. Uxbridge s’avance avec les brigades Union et les cuirs belges pour protéger ce qui reste de ses pièces et menacer le flanc français. Le gros anglais continue de se positionner en plusieurs lignes de défense avec la première ligne la gauche appuyée sur la partie de lessines qu’ils tiennent toujours. Après un feu d’enfer la brigade du général Qiot au débouché du pont se replie libérant le passage.

L’arrivée du comte de valmy qui se déploie face à la brigade de cav de la garde anglaise et du comte Milhaud qui se déploie pour couvrir le centre, force Picton, encerclé, à s’enfuir après avoir pris une balle qui lui a cassé 3 dents alors que les écossais s’enfuient en tous sens pour sauver leur peau.

Le général Morand se place à gauche de Lessines et face aux anglais. Une brigade de la division de réserve du corps de d’Erlon charge les rifles anglais mais est repoussé avec perte. Les grenadiers à cheval se reforment à coté du carré français. La brigade de cuirs belges s’enfuit devant le feu des batteries du comte Milhaud.

Fait d’arme de cette fin de bataille, Morand déclenche une charge furieuse de ses chasseurs et grenadiers. Ceux-ci mettent en déroute la brigade anglaise qui protège le pont, prennent définitivement la ville de lessines et culbutent à la suite les hollando belges en sortant de la ville. L’artillerie de la garde s’avance pour se positionner face à l’artillerie anglaise. Les généraux Friant et Duhemes viennent se positionner derrière la division du général Morand alors que ce qui reste de du corps de d’erlon à cet endroit du champs de bataille se regroupent à leur droite. Les grenadiers à cheval, fatigués et enfin relevés par les cuirs après plusieurs heures passées face à toute la réserve de cav anglaise s’éloignent pour ne plus être inquiétés Kellerman charge impétueusement à la tête de la division L’Héritier la cav de la garde anglaise soutenus par le feu des batteries de son corps. L’ennemi est dissous, les cavaliers français déchainés continuent leur charge et viennent culbuter la légère anglaise qui s’enfuie.

A 20h, l’armée anglaise a perdu deux divisions, 3 brigades de cavalerie lourde, et 82 pièces d’artillerie, soit 8000 hors de combats, 5500 prisonniers.

Les pertes de l’armée et des troupes du comte d’erlon, outre sa personne, s’élève à 3000 morts, 3000 blessées.

En deux jours, l’armée anglaise a été défaite deux fois et a perdu 16 000h, 90 pièces. Il s’agit de victoires dignes de Marengo et de friedland. Rien ne peut peindre le bon esprit et l’ardeur de l’armée. Elle regarde comme des événements heureux les défaites anglaises.

L’empereur a marché avec sa garde. Elle s’est porté partout ou les circonstances l’on exigés, a montré du bon esprit et défait les anglais qui ont cherchés à tenir. Le duc de dalmatie, et tous les aides de camps ont toujours accompagnés Sa Majesté. La santé de l’empereur n’a jamais été meilleure.

@Pratzen 2021